Bisphénols, Phtalates, Parabènes, Alkylphénols, Métaux lourds, Téflon, Pesticides...
Ces noms vous sont familiers?
Ils représentent une partie des substances impliquées dans le déséquilibre et les troubles du système hormonal (aussi appelé le système endocrinien).
Sous le terme de "perturbateurs endocriniens" sont regroupées de très nombreuses molécules, présentes dans notre environnement et susceptibles d'avoir des effets néfastes sur notre santé en interférant avec notre système endocrinien.
Comment agissent-ils ?
Ces molécules viennent perturber les différentes fonctions de nos hormones (reproduction, métabolisme, croissance, cognitive, etc...) en interagissant avec la synthèse, la dégradation ou encore le transport et le mode d'action de nos hormones.
Elles ont la particularité d'agir à faibles doses individuellement, mais surtout d'interagir entre elles. Cela crée alors un "effet cocktail" très nocif qui peut multiplier leurs actions par 100.
Où les retrouve-t'on ?
Il existe plus de 800 perturbateurs endocriniens différents et répertoriés à ce jour.
Ils sont présents partout dans notre environnement:
Dans les produits ménagers et d'hygiène, dans les cosmétiques, dans l'alimentation, dans les plastiques, dans l'eau, dans les peintures, les textiles, les tickets de caisse, les revêtements etc...
Les sources d'exposition sont nombreuses et donc difficiles à maitriser.
Quelles conséquences possibles?
Les perturbations du système endocriniens peuvent altérer beaucoup de fonctions: elles augmentent le risque d'infertilité, de cancers hormonaux dépendants, des troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité, augmentent le risque de diabète et d'obésité ou encore le risque de développer des maladies auto-immunes.
Que faire alors?
Faire au mieux, et limiter au maximum notre exposition à ces molécules en:
Les femmes enceintes
L'exposition aux perturbateurs endocriniens lors d'une grossesse peut être très néfaste pour la santé future de l'enfant. Le foetus est sensible et directement exposé in-utéro. Durant les 12 premières semaines de grossesse, il développe, entre autres, ses organes reproducteurs : la qualité des spermatozoïdes futurs ou le nombres d'ovules peuvent donc être impactés.
Pour aller plus loin
Les conséquences sont encore mal connues et surtout complexes à identifiées.
Des études et des recherches sont en cours depuis des années afin de comprendre et mieux connaitre ces phénomènes.
Pour en savoir plus:
Pour résumer, pas de panique, nous sommes tous exposés à ces perturbateurs mais nous pouvons lutter et limiter les effets en faisant de notre mieux: alimentation bio, produits d’hygiène et ménagers naturels et bruts, utilisation d’instruments en verre, en céramique, ou en inox, limiter le plastique, filtrer son eau, limiter l’utilisation des vernis, de bougie etc…
Des petits gestes au quotidien qui peuvent faire la différence…!
Êtes vous prêts à modifier vos habitudes ?